mardi 18 février 2014

Les instrument s du sourcier

IMG_0321Bien que je puisse pratiquer sans instruments , je perçois l'approche d'une source par un fléchissement de mes jambes cette, technique reste éprouvante, donc j'emploie les "outils" traditionnels, pendules et baguettes qui sans inhiber totalement ma défaillance au contact de l'eau souterraine, apporte plus de confort à ma recherche. Voici les instruments que j'utilise .
Les baguettes en L : fabriquées en laiton
La baguette en bois : Conditionné dans du bois d'olivier
La baguette acier : Constituée de deux tiges en acier reliées par un sertissage cuivre ; poignée en cuivre .
Le pendule fabriqué par mes soins avec une pierre de rivière polie.

mes doutes de sourcier (1)

 
                    
 
 
La sourcellerie est vielle comme le monde, la bible dans son tout premier livre de l'exode  mentionne Moïse, probablement premier sourcier de l'humanité. (480 ans après ans la sortie du peuple juif d'Egypte:
Le Seigneur dit à Moïse : "Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens d'Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau, et le peuple boira !"
Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d'Israël." Exode 17, 2-6                               
                                                                                            
 
 Tout au long des siècles l'histoire fait état de sourciers célèbres comme  AYmar  "Au XVII° siècle, dans le Dauphiné, un riche paysan -Jacques Aymar-Vernay- est connu pour ses dons de sourcier depuis qu'il est adolescent.
Un jour, en cherchant une source, une brusque secousse de sa baguette de coudrier lui indique un endroit où creuser. Horreur : on y découvre, enfermé dans un tonneau, le cadavre d'une femme étranglée, laquelle avait disparu depuis quatre mois".
 
Ou plus prés de nous l'Abbé Mermet  fils du plus grand sourcier alpin du XIX siècle qui à su développer cet art et acquis avec des résultats spectaculaires une réputation mondiale. La théorie de Mermet est basée sur l'hypothèse que tout les corps sans exception émettraient des radiations .Le corps humain pénétrant dans ces champs d'influences, est le siège de réactions nerveuses , sortes de courants , qui s'écoulent par les mains"  Pour lui tout corps à un rayon fondamental qui lui et propre , et dont le sens de marche s'éloigne de l'objet (eau ou autres éléments  ) En outre il aurait découvert un rayon qu'il a baptisé mental, reliant l'objet au sourcier et à toutes autre personnes . Je cite : "je l'appelle mental parce que il vient directementde l'objet au cerveau". Nous sommes là dans le domaine de la radiesthésie  pure ( radius =rayon; esthésie = sensation) et si l'on en crois son ouvrage , remarquable il faut dire, ce praticien sans faillir, aurait découvert toutes sortes de sources dans le monde entier , par le seul fait d'appliquer sa méthode. .Nous sommes  peut être là en présence d'une personne exceptionnelle qui ne fonctionnait pas selon le commun des sourciers , ce qui expliquerait ses réussites à 100% . Mais revenons à nos sourciers modernes dont quelques uns, comme Michel Hennique , sourcier dans le Var , disposant d'un potentiel dont disposent tout être humain et qui avec ses baquettes , son intelligence, ses cartes géologiques, parvient à des résultats importants,   sans mettre en avant des facultés plus proches de la voyance médiumniques, ou autres pratiques ésotériques . Personne à ma connaissance ne voit l'eau sous terre.
  .D'ailleurs le Professeur Rocard, physicien , père de Michel Rocard  a étudié ce qu'il appelle le signal du sourcier , ne nie pas la réalité du ressenti, mais explique que notre sourcier ne ressent pas l'eau souterraine , donc ne peut évaluer la profondeur et le débit de quelque chose qu'il n'a pas vraiment trouvé .Voici quelques passage de son ouvrage. :
 
   "  L'eau dormante (marais, étang) ne donne rien et l'eau qui coule (rivière, canalisation étanche) ne donne rien non plus. Les signaux ne sont perçusqu'au-dessus d'une eau souterraine en mouvement, et plus précisément en filtration.
    « Or, l'eau qui filtre dans des milieux poreux, sous l'action d'une différence de pression, fait, naître des potentiels électrocinétiques, par un effet Quincke, bien connu depuis 1850. Ces potentiels font circuler dans la terre des courants électriques. En outre, dans nombre de cas, des phénomènes accessoires, liés à la présence de l'eau, provoquent dans le sol des différences de potentiel corrélatives souvent bien plus importantes.»
 
 
De l'hypothèse à la preuve.
L'immense supériorité de l'équipe Rocard est d'être une équipe d'expérimentateurs. Une explication possible était trouvée. Il fallait l'éprouver. Toute une série d'expériences ne tardèrent pas à montrer que c'était bien la bonne. Citons Rocard lui-même. «Est Goela est une oasis dans laquelle, outre les puits indigènes, négligeables, une vingtaine de puits artésiens font jaillir une eau trop abondante, qui, après avoir irrigué la palmeraie, va se perdre dans un marais, la Sehka, une douzaine de kilomètres plus au Sud. En prospectant l'oasis à pied, aucun puits artésien n'est détecté, sauf un, débitant dans un bassin qui fuit dans le sable : voilà à la fois un magnifique exemple d'échec de sourcier, et une preuve de l'électrofiltration. Dans la palmeraie, la nappe phréatique, abondante, partout très proche {2 m de profondeur), n'est en général pas détectée (en effet, l'eau est immobile). Sur ce, un avion Nord 1500 nous permet de survoler la palmeraie puis la Sehka à 30, 60, 100 in d'altitude : de forts signaux sont obtenus. La variation du champ magnétique en fonction du temps, qui était imperceptible à pied, devient., à la vitesse de l'avion, parfaitement détectable.»  "      
 
Voici une autre confirmation
La masse métallique d'une auto arrêtée produit dans le champ magnétique terrestre une perturbation parfaitement mesurable au magnétomètre. Quelle sera la réaction du sourcier. On a les premières perceptions à 2 ou 3 m, écrit Rocard, et, si l'on continue à marcher d'un pas uniforme le long de la voiture, le temps d'hystérésis fait basculer la furcelle au plus tard quelques décimètres après avoir laissé le masse magnétique du moteur derrière soi.:. Finalement les voitures sont plus détectables que les sources. Mais on peut aussi détecter les réfrigérateurs, les fourneaux de cuisine, etc."
 
Donc nous pouvons conclure que la réaction de la baquette , si elle est réelle, peut tourner sur n'importe quoi à partir du moment ou ce "n'importe quoi 'induit un champs magnétique. Seul l'esprit  , orientation mentale, peut amener à la sélection et comme dit l'abbé Mermet : "nous sommes libre d'ouvrir ou de fermer notre porte à qui bon nous semble" . Entendons par là :tournons notre attention vers ce que nous voulons détecter .
 

information au clients


 
 
 Qui êtes vous  Monsieur le sourcier ?
 
Je suis une personne banalement normale qui, comme tout être humain, perçoit inconsciemment les champs magnétiques terrestres. Perpétuellement nous sommes assaillis et  baignons dans un univers d'ondes de toute nature, qu'elles viennent de notre téléphone portable, notre télévision, de notre ampoule électrique ou bien des profondeurs de la terre , ondes appelées telluriques  et engendrées par des fractures souterraines. Par un travail assidu j'ai affiné ma sensibilité, orientée à discerner parmi ce fourmillement d'ondes , uniquement celles provenant de l'ectromagnétisme de l'eau. Je cite le professeur Rocard, physicien et père de Michel Rocard......... (Les signaux ne sont perçus qu'au-dessus d'une eau souterraine en mouvement, et plus précisément en filtration). Or, l'eau qui filtre dans des milieux poreux, sous l'action d'une différence de pression, fait naître des potentiels électrocinétiques, par un effet Quincke, bien connu depuis 1850. Ces potentiels font circuler dans la terre des courants électriques. En outre, dans nombre de cas, des phénomènes accessoires, liés à la présence de l'eau, provoquent dans le sol des différences de potentiel corrélatives souvent bien plus importantes. ) ..........Mais bien des pièges  guettent notre sourcier ! malgré son attention, sa baguette obéissant à quelques lutins malicieux logeant aux tréfonds  de notre planète ,pourrait se jouer de jouerait de lui.(sourire) Plus vraisemblablement, des ondes parasites peuvent passer au travers de sa sélection mentale et provoquer des mouvements d'instruments ayant les caractéristiques de l'eau, alors qu'il s'agit peut être d'un nœud de Hartmann provenant de son fameux réseau ........(Dans les années 1935, alors qu'il est encore étudiant en médecine à l'université de Heidelberg  en Allemagne , celui qui allait devenir le Docteur Ernst Hartmann émet l’hypothèse qu’un réseau quadrillé électromagnétique de courants dits telluriques couvriraient l’ensemble de la surface terrestre.)....... Le calcul de la profondeur ainsi que le dédit d'une source que le sourcier viendrait de détecter, sont basés sur une technique qui consiste à compter soit des mètres ou des litres d'eau à l'heure .Pour cela la concentration est primordiale et maximale  , car il s'agit d'un acte de pure radiesthésie. Chaque sourcier à sa méthode mais quelle qu'elle soit, il compte toujours quelque chose. Le risque ZERO n'existe pas en matière de sourcellerie,  Mon honnêteté se doit de vous en informer. j'effectue ma prospection en fonction de mes ressentis , ma sensibilité mais mes conclusions ne peuvent exclure le risque d'erreurs .

et pourtant ça marche ! ?

Le professeur Yves Rocard a mis en exergue dans son ouvrage les "sourciers", que l'être humain en général est un récepteur et lorsque il traverse une zone dite sourcière l'effet physiologique se réduit à une baisse du tonus musculaire, la baguette étant maintenue en état d'instabilité, tendue comme un ressort, fléchit vers le bas ou le haut, selon la prise initiale. Mais M. Rocard physicien donc cartésien, rejette ce que la science n'explique pas. Ainsi pour lui, le sourcier ne détectant pas de l'eau, ne peut trouver la profondeur ou le dédit de quelque chose qu'il n'a pas vraiment trouvé ! Pourtant il y a ce que j'appelle "les mystères de l'esprit". Comment expliquer la localisation d'une source sur plan, Cette méthode fonctionne et peut se vérifier, La recherche des disparus, la guérison de certaines affections, brûlures, zonas , verrues? Qui ne connait pas dans son entourage, une personne qui a consulté un magnétiseur ou un radiesthésiste? Ne rejetons pas ce que nous ne pouvons expliquer pour le moment, au risque de nous trouver dans la situation des accusateurs de Galilée.

Exemple d'échec

La semaine dernière je fus appelé sur un forage qui s'est révélé sec sur 140 mètres, après que le trépan eu traversé de nombreuses couches d’argiles bariolées. Avant de me rendre chez le propriétaire je consultais la carte géologique de la région et je constatais que la parcelle se situait sur  une zone géologique particulièrement difficile car très fracturée et friable, terrain qui s’éboule sur le marteau, donc risque de blocage de l’outil et difficultés de le récupérer. Lorsque j’arrive sur les lieux l’entrepreneur de forage m’explique ses déboires et me demande s’il existe une zone stable traversée par une veine qu’il pourrait percer sans rencontrer les problèmes du premier forage .Après une demi heure de prospection j’avouais que il était impossible de trouver un endroit ou le sous sol ne soit pas bouleversé, mais je marquais un emplacement que l’entrepreneur, en accord avec le propriétaire décide de forer. Le matériel est transporté au point indiqué, après les réglages de la machine les travaux commencent. Aussitôt pas de surprise on retrouve le même type de sol argiles bariolées puis calcaire encore des sédiments multicolores, et la le trépan semble traverser une zone plus Photo006franche plus dure, nous sommes à 40 mètres. L’équipe semble satisfaite mais comme il commence à faire tard, la poursuite des travaux et remise au lendemain .Ce forage me tenant a cœur le lendemain je retourne sur les lieux dans le courant de l’après midi et quelle ne fut pas ma déception de constater que l’équipe semblait être en être empêtrée dans de sérieuses difficultés .Effectivement le marteau ayant rencontré une sorte d’aven se coinça, juste avant de pénétrer dans une zone très humide , prémices de l’eau que j’avais senti .Il fallu une journée a l’entrepreneur pour sortir son matériel du trou de forage on imagine son angoisse lorsqu’on sait qu'un marteau coûte la bagatelle de7000 ou 8000 euros à lui seul, sans compter les barres qui permettent de descendre le trépan et que l’on rajoute chaque trois mètres de profondeur .enfin le forage s’arrêta la car pour continuer les travaux la technique à mettre en œuvre était beaucoup trop onéreuse pour le propriétaire .
Client, foreur, sourcier, tout le monde se sent frustré. Voila un type d’échec qui ne m’est pas imputable, je reste persuadé que l’eau était abondante dans les 90 Mètres mais la nature en a décidé  autrement et a remporté la baille, protégeant son trésor inestimable. C’est bien ainsi, l’homme ce prédateur de la planète ne peut pas toujours gagner.

La baguette en bois

IMG_0330Est ce le bois dans lequel est conditionner la baguette qui donne le pouvoir au sourcier ? Et bien non! Alors pourquoi encenser le coudrier ou noisetier en lui attribuant des pouvoirs magiques? tout simplement parce que ce bois est souple et se déforme  facilement dans les mains de l'opérateur, lorsque celui ci rencontre une veine d'eau souterraine à laquelle il réagit . Seule la sensibilité de la personne actionne la fourcelle, elle peut être fabriquée dans n'importe quelle essence , l'important est la prise en main ,les poignés doivent être tournés vers l'extérieur (voir photo) et tenue en position instable . Pour ma part  j'utilise du bois d'olivier, il reste souple longtemps et l'instrument se conserve  plusieurs années, cependant je prospecte avec la baguette faite de deux tiges en acier reliées à leur extrémité par un sertissage, elles sont moins éprouvantes lorsqu'elles tournent vers le haut ou le bas..... Il en est de même pour le pendule, toute masse suspendue au bout d'une ficelle ou d'une chainette fait office de pendule , ce sont les vibrations internes du praticien qui provoquent les girations. J'utilise les pendules de ma fabrication ,car l'important est de se sentir en osmose avec son instrument, une intimité se crée il devient un ami à qui vous accordez toute votre confiance.       

Réflexions d'un confrère

Comment une veine dans laquelle circule un courant d’eau souterrain, située à plusieurs mètres sous la surface, parfois quelques centaines, peut-elle, par sa présence, provoquer une réaction nette, précise, sans équivoque, sur la baguette de sourcier par l’intermédiaire de la personne qui la manipule ?
A cette question ne figure aucune réponse scientifique aussi nette et précise que la réaction provoquée sur la baguette du sourcier lors de la rencontre d’une veine d’eau souterraine, et pourtant...
.
.. Pourtant il faut bien admettre que cette réaction existe, tant et si bien que la quasi totalité des recherches de sources en profondeur est effectuée par des sourciers, avec parfois des taux de réussites totalement déconcertants, troublant même la communauté scientifique, qui ne peut, tout comme les sourciers, fournir aucune explication rationnelle à ce phénomène dont la pratique est ancestrale
Alors, grande est la tentation d’attribuer à cette réaction au demeurant surprenante des vertus paranormales.

De se laisser glisser lentement vers des
pensées
mystiques et des divagations parareligieuses.

Quel ne fut en effet mon étonnement mêlé de crainte, lors de ma première réaction de baguette à l’approche d un supposé passage d’ eau.

Alors à qui ou à quoi peut-on attribuer ces possibilités, à l’instrument c’est à dire la baguette, ou bien au personnage qui l’utilise ?

A n’en pas douter, il s’agit d’une sensibilité particulière de la part du sourcier, un peu comme un art ou une faculté, en vertu du don que le sourcier possède, qui lui permettrait peut-être de ressentir inconsciemment les différences infimes du champs magnétique ou électrique générées par l’eau en mouvement dans le ssourcier

Mes doutes de sourcier (suite)

Depuis ma première prospection il y a vingt cinq ans, qui par bonheur a été une réussite , car mes deux méthodes de recherche sur plan cadastral au pendule et sur le terrain ce sont révélées exacte .Encouragé par cet exploit , car pour moi ça en été un, je me sentais investi d'un don infaillible , une lumière illuminait mon intérieur ,une auréole flottant au dessus de ma tête .Je remerciais tout les saints du paradis , et en particulier Saint Antoine qui parait il fait tout trouver et pourquoi pas de l'eau . Mes évaluations de profondeur , de débit ,étaient d'une telles exactitude qu'elles laissaient le foreur bouche bée . Vingt cinq ans plus tard qu'en est il, quel constat puis je faire de toutes ses années mêles de satisfaction , de joie disons le , et de déceptions ? Je n'ai pas le sentiment que mes méthodes d'évaluation de la profondeur, du débit, à chaque échec réévaluées , rajustées , repensées aient portées leurs fruits . Inlassablement les mêmes erreurs sont reproduites , le seul mode sans échec qui fonctionne , ou presque toujours , est la connaissance parfaite du terrain , ses possibilités aquifères , et les nivaux auxquels se situes l'eau souterraine , qu'il s'agisse d'une nappe ou d'une veine .Déterminer un point de forage n'est pas le plus difficile , car on jalonne sur un ressenti bien précis , ressenti familier bien connu du praticien avec deux belles réactions qui sont sensées représenter les deux bords d'une veine. Sur ce même ressenti le forage précédent c'est révélé aquifère et le dernier forage preuve en est, la profondeur pressentie étant atteinte et même dépassée de plusieurs mètres il n'y a rien si ce ne sont des sédiments poussiéreux, qui remontent désastreusement par l'orifice de perçage . Il est vraie que mes instruments se meuvent différemment sur des sous sols caverneux, failles sèches et j'ai pu vérifier l'exactitude de mes sensations lors de forages où j'étais présent sur le chantier. Donc mes instruments ne fonctionnent pas selon un principe immuable quelque soit la nature du terrain sur lequel je prospecte, c'est à dire toujours dans un même sens. Par conséquent lorsque vous avez marqué un point avec des réactions bien saines , sans équivoques ,celles qui normalement sont celles de l'eau, si le forage est sec, alors je crois qu'il est temps de se poser des questions sur la sourcellerie et ses pratiques. Ce" don" comme disent certains. Quelques fois je me demande si je ne fait pas l'objet d'une illusion , d'un leurre, la sourcellerie serait elle une blague inoffensive ? Peut-être, mais pas pour tout le monde et en l'occurrence pour la personne qui en fait l'objet car un forage à un coût . Tout les sourciers croient en leur potentiel , à leurs facultés et c'est exact que bien souvent les résultats sont là. Mais que diantre à t-il ressentir lorsque il n'y a pas d'eau? pour ma part je me sens trahis, désabusé , et mal à mon aise face au propriétaire qui va payer un trou vide , parce que il vous a fait confiance , parce que vous l'avez fait rêver. Les sourciers sont peut être des marchants d'illusions car illusionnés eux même . Les foreurs ne croient pas aux sourciers , mais ne le disent pas , car le sourcier est la base de leur fond de commerce ,ils demandent toujours aux clients où ils doivent faire le trou , car s'ils désignaient un emplacement eux même sur le terrain , ils devraient assumer pécuniairement en cas d'échec, donc l'entière responsabilité du résultat final repose sur le sourcier. Vous qui devez demain faire exécuter un forage , ne blâmez pas le sourcier, cette aimable personne , qui vous conseille qui vous dit bien que l'erreur est toujours possible mais que vous n'entendez pas parce que il est sourcier , il a eu des réussites , il va vous trouver de l'eau .  La tâche est ardue pour lui , il n'a pas droit à l'erreur .
 

Sur le terrain

IMG_0355Je suis contacté par téléphone par les personnes désireuses de pratiquer un forage pour une ressource en  eau sur  leur propriété .Mon adresse est connue le plus souvent par le "bouche à oreille" ou par une entreprise de forage qui transmet mes coordonnées. je suis contacté également suite à mes annonces sur les hebdomadaires gratuits. Lorsque j'arrive chez le client , j'aime bien discuter un instant avec lui avant de commencer ma recherche, cela permet de faire connaissance, afin qu'il se sente en confiance et qu'il n'est pas le sentiment qu'il se trouve en présence d'un "guignol" qui vient lui vendre des boniments . Effectuer un forage est une opération onéreuse et doit être entreprise avec un maximum de chance pour le client, donc l'intervention du sourcier est capitale et la recherches des veines doit être réalisée avec le plus grand sérieux, toute la responsabilité repose sur les épaules du sourcier. J'explique donc la manière dont je vais pratiquer, puis je commence ma prospection. Bien souvent, lorsque je ne connais pas la nature du terrain sur lequel je vais travailler, je consulte la carte géologique de la région, ce qui me renseigne sur les possibilités hydrologiques du sous sol ,Je  sais donc si je vais être confronté à des argiles ou d'autres roches plus propices d'un point de vu aquifère. Je pars en général d'un angle du terrain, lorsque celui ci n'est pas trop grand, et je commence par faire un premier repérage à main nues, c'est à dire sans instruments, Je suis renseigné sur la présence de l'eau par un fléchissement de mes jambes ,je marque l'endroit de ce signal par un trait effectué du talon, et lorsque j'ai sondé toute la parcelle, je recommence avec les baguettes , ce qui me permet de vérifier mon premier 'ressenti' et d'apprécier plus justement l'importance et la largeur de la veine. En dernière phase j'utilise le pendule qui me donnera des indications sur la profondeur de l' eau, ainsi qu'une estimation du débit. En général deux ou trois endroits favorables sont identifiés, en accord avec le Propriétaire je marque un seul point qui sera celui ou l'entreprise réalisera le forage .

sources au fond des mers

Il existe au fond des mers de véritables sources d’eau douce, issues du jaillissement de rivières souterraines. Ces sources peuvent-elles être exploitées par des pays en manque d’eau ? Une expérience a été tentée avec succès en juillet 2003 à moins d’un kilomètre des côtes françaises et italiennes, au large de Menton et Vintimille. Une société spécialisée, Nymphea Water, a réussi à capter la source de la Mortola, à 36 mètres de profondeur. Le système doit être testé pendant un an. Reste que de telles sources offrent des quantités d’eau modestes à l’échelle des besoins d’un pays (en France, les eaux souterraines marines ne représentent que 1,5 % de l’ensemble des eaux souterraines) . De plus, la technique d’extraction est coûteuse

Evaluation de la profondeur

Voila une question qui fait couler pas mal d'encre! Il existe de nombreuses théories dont certaines , les plus sérieuses, émanent de sourciers et radiesthésiste célèbres comme l'Abbé Mermet, ou plus contemporain Michel Ennique qui exerce dans la région PACA ; En fait toutes les méthodes tournent autour d'une même idée , il s agit de compter quelque chose. Pour certains se sont des pierres , leur pendule étant en rotation au dessus d'une source , une tierce personne ajoute des graviers dans la main libre et lorsque le pendule arrête sa rotation, le sourcier compte les petits cailloux additionnés dans sa main, leurs nombres correspondent à la profondeur de la source . Pour les petites profondeurs il existe une méthode venant de l'abbé Mermet, pour la comprendre permettez moi d'abord vous expliquer sa théories: Pour cet éminent radiesthésiste , un courant d'eau souterrain et conditionné par deux rives et chacune émet sept lignes de forces qui lui sont parallèles . La profondeur de la source se trouve donc à la distance séparant la première ligne de force à l'axe de la source. Pour mesurer cette distance le sourcier se place sur la source  baguette en tension et recule jusqu'à ne plus sentir de résistance sur son instrument, là il marque ce point et mesure la distance le séparant de la source, cette distance représente la profondeur . Cette technique est fiable pour les profondeurs jusqu'à une trentaine de mètres . Michel Ennique à fabriqué des cadrans de mesures pour les grandes ,petites ,ou moyennes profondeurs. Il se place sur la source cadrant dans une main et son pendule au dessus en balancement, mentalement il pose la question :" A quelle profondeur se trouve la source que je viens de détecter." Aussitôt sont pendule se dirige vers la partie du cadrant représentant la profondeur . En fait toutes les évaluations de profondeurs ou débit , se calculent mentalement , il s'agit d'un acte de radiesthésie , alors que la détection de la source est une réaction physique . il y a certains éléments  qui influent sur l'évaluation de la profondeur et notamment l'argile. Dans le cas de terrain très argileux il faut d'abord évaluer l'épaisseur de la couche d'argile, et l'ajouter à l'évaluation totale de la profondeur. EX:profondeur 50 mètres , argile épaisseur 10 mètres forassions à 60 mètres . Il faut rester très prudent dans ce domaine et ne jamais être formel. estimer le débit est beaucoup plus aléatoires, je ne donne jamais d'estimation, cependant je ressent si le forage aura un débit conforme  aux besoins de la personne. Si d'après mon ressenti je pense que le forage ne donnera qu'un mètre cube et que la personne en souhaite cinq, alors je l'informe qu'elle risque d'être déçue .A elle de prendre ses responsabilités .

ce qui faut savoir

Beaucoup de personnes sont intriguées par le mouvement des baguettes qu'elles soient en y ou en l . Suivant le professeur Rocard le sourcier réagit à une anomalie dans le champs magnétique terrestre, qui se manifeste part une perte du tonus musculaire. Voila peut être la raison pour laquelle mes jambes fléchissent au point de tomber lorsque je passe au dessus d'une fracture qui coupe l'homogénéité de la couche géologique du terrain sur lequel je prospecte, bien sur une mise en condition est nécessaire. De nombreuses personnes ont une réaction au dessus d'une zone sourcière, surtout avec les baguettes en l , mais elles sont incapables de dire s'il s'agit d'eau , d'air , d'argile ou autre. D'onc on peut en conclure que la recherche est purement physique, mais des réponses claires ne vous seront données que si vous y associez votre mental. C'est une activité de tout les jours. Il est très important de travailler conjointement avec un sourcier expérimenté dont les recherches seront forées, ce qui vous permettra de vérifier vos" ressentis", vos conclusions etc. . Attention! certaines personnes ont les mêmes sensations sur les avens, fractures rocheuses, l'eau. J'ai cette chance d'avoir des mouvements d'instruments bien différenciés sur l'eau et le vide. Une grande partie des erreurs, des forages sec viennent de là. Pour ma part mes réussites tournent au alentours des 99 % .Ce 1% et constitué soit par des personnes qui auront arrêté le forage par défaut de moyens financiers , soit par une cause inexpliquée. les erreurs d'appréciations de profondeurs sont plus fréquentes, mais en général le client encouragé par l'entrepreneur de forage qui à "senti" l'eau en fonction des sédiments remontés par la foreuse, poursuit les travaux et quelques mètres après l'estimation du sourcier la récompense est là. Il est préférable de dire : "je crois que l'eau se situe à telle profondeur", plutôt que d'être affirmatif. J'ai toujours fait preuve d'une grande humilité ,de sincérité ,aussi je n'ai jamais eu de problèmes avec les personnes ayant effectué des travaux de forage suite à mes indications.

le sourcier n'est pas un marchand de rêves

 
 Les pages du web fourmillent de publicité des sourciers ,tous  parlent de leurs réussite et jamais de leur échec .Pourtant je fait parti de cette grande famille des personnes qui pratiquent la sourcellerie, mais avec la différence que je ne suis pas un marchant de rêves.  Je suis bien placé pour affirmer que le risque 0 n'existe pas  . Certains  incluent  une vidéo dans leur publicité , et bien sur c'est toujours une vidéo où l'eau est au rendez vous , dans les 10mètres.   A la vue des sédiments remontés les travaux doivent   se réaliser sur une nappe et dans de telles conditions le conseil d'un sourcier n'est pas nécessaire . Sur la nappe phréatique de la région de Nîmes , mes réussites sont à 100% . De l'eau?   le sourcier va vous en trouver à chaque instant sur des terrains  ou l'argile  peut atteindre des épaisseurs incroyables de l'ordre de plusieurs centaines de mètres, et bien que ses baguettes lui aient  indiqué la présence du précieux liquide, pas une goutte ne remontera du trou de forage .La marne vous  joue également ce même tour. personne ne parle de prospection en milieu calcaire , où les avens , les failles d'une largeur de deux à trois mètres  vous donnent toutes les caractéristiques de l'eau et lorsque le trépan tombe dans ces vides , plus une miette de sédiment ne remonte à la surface car ils se perdent au fin fond de ces crevasses . Alors il faudra remonter toutes les barres , agrandir le forage au  diamètre supérieur jusqu'à l'aven , ressortir  le trépan ,gainer se vide en pvc ou acier et descendre à nouveau le premier trépan pour reprendre le forage là où il avait été interrompu . Sans cette précaution , si eau il y a , elle se perd  dans ces gouffres quelquefois véritable grotte .  
C'est dans de telles conditions que l'on voit le vrai sourcier : Ne pas prendre le vide pour de l'eau , ou en tout cas savoir déterminer que , sous x de mètres de vide, l'eau se trouve là . Je me suis souvent trouvé confronté à cette  situation et j'ai pourtant  la chance d'avoir des  d'instruments qui se meuvent différemment sur le vide .Quelquefois sur des veines d'un débit d'une vingtaine de m3 heure , la sensation de l'eau primant  sur celle du vide , l'entreprise de forage c'est retrouvé dans le cas de figure  décrit plus haut ,ce qui engage des frais supplémentaire non négligeables pour le client . Nous devons , nous sourciers par honnêteté,  informer la personne qui s'apprête à faire effectuer un forage ,  que la sourcellerie n'est pas une science exacte , nous ne voyons pas l'eau sous terre , nous ne sommes pas Jésus Christ, nous n'avons pas un don venu du ciel , notre sensibilité , toutes personnes la possède ,simplement nous avons  développé la notre par un travail persévérant .La majorité des foreurs ne crois pas aux sourciers , et pourtant ils ont besoin d'eux, bien que, comme nous, ils possèdent cette sensibilité et j'ai quelquefois surpris certains en l'absence du client , tirer le pendule de la poche pour vérifier si le point marqué est bon! Si la technique était infaillible les entreprises de forage se passeraient des sourciers , et comme me disait une foreur connu : S'il existait un sourcier qui ne se trompe jamais , il serait avec moi dans le camion .

sourcier n'est pas sorcier

Depuis maintenant vingt cinq ans  ou plus, je pratique la sourcellerie appelée jadis rabdomancie ou l'art divinatoire de la baguette. Certains ouvrages du XV, XVI siècles, préconisaient de couper le bois servant à confectionner la "fourcelle", selon un rite immuable empreint de mystères et d'incantations. Je cite : "Dès le moment où le soleil apparaît à l'horizon vous prendrez, dans un but divinatoire, de la main gauche une baguette de noisetier et la couperez de la droite en trois coups, disant : je te ramasse au nom d'Eloïm, Mitraton et Symphoras, afin que tu aies la vertu de la verge de Moïse et de Jacob pour découvrir tout ce que je voudrais savoir...."En 1518, Luther soupçonnait la baguette de servir à un échange avec le Diable et en condamnait l'usage. A notre époque, nos esprits plus rationnels, nous ont appris que sans le sourcier et sa sensibilité, les instruments ne sont que des tiges de fer, de bois ou des "breloques" pendues au bout d'une chaîne, qui n'ont aucun pouvoir particulier, ce sont des amplificateurs des vibrations internes de l'opérateur. Le professeur Yves Rocard physicien, père de Michel Rocard, qui a étudié ce qu'il appelle le signal du sourcier, dit :" Le sourcier est actionné par une anomalie du champ magnétique terrestre, qui a la plupart du temps, a un rapport avec l'eau."Effectivement une eau circulant sous terre, glissant contre les parois d'une roche, induit un champ magnétique qu'une personne réceptive capte à la verticale du cheminement de cette eau. Les réactions physiologiques et inconscientes qui s'en suivent actionnent pendules et baguettes. La France a connu des sourciers célèbres dont le plus éminent fut l'Abbé Mermet, qui vécut dans les années 20 et créa une méthode qui porte son nom. Pour ce maître de la sourcellerie et de la radiesthésie, si l'on peut dissocier les deux pratiques, "tous les corps émettent des ondulations ou radiations et un cours d'eau souterrain est longé de sept lignes magnétiques parallèles de part et d'autre du courant." Cette théorie est effectivement vérifiable par un praticien chevronné. J'ai eu ma première "révélation" à l'occasion d'un essai avec les tiges en L d'un sourcier reconnu. Mais depuis ce premier "ressenti" que d'eau a coulé si je puis dire ! J'ai du tout apprendre, cette force qui était en moi à l'état lattent je devais la nourrir de mes efforts, de mon travail, afin qu'elle grandisse et produise ses fruits. J'ai travaillé sur toutes sortes de terrains, des garrigues à la plaine. J'ai pu observer que mes instruments se mouvaient différemment sur les sols caverneux, les veines (eau circulant entre deux roches) ou les nappes phréatiques. Est-ce notre cerveau qui perçoit, analyse et nous transmet la réponse par divers mouvements du pendule :"giration à droite , giration à gauche, soubresaut ou bien est-ce  les "émanations" émises par la nature des sols  géologiquement dissemblable , qui ont une action directe sur nos instruments? Il existe pour moi deux types de radiesthésie : la radiesthésie physique, qui meut nos instruments et la radiesthésie mentale qui interprète. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne l'évaluation de la profondeur ou le débit d'une source. Il existe plusieurs techniques qui sont les dérivés d'une seule et même méthode. En fait, le sourcier s'oriente mentalement soit sur la profondeur, soit sur le débit d'une source. Prenons exemple de l'évaluation de la profondeur suivant ma façon de procéder : je me place au centre de la veine pendule en main, je me concentre en me disant  "à quelle profondeur coule cette eau que je viens de détecter ? " A partir de ce moment j'oublie l'environnement j'ai la tête sous terre comme j'aime le dire en plaisantant. Aussitôt mon pendule se met en mouvement et je compte de 5 mètres en 5 mètres. Lorsque j'atteins la profondeur où coule la veine, mon pendule stoppe net. Il s'agit là d'un acte de radiesthésie ou seul le mental intervient, il en est de même pour la recherche sur plan, que je pratique également. Certains individus ont une prédisposition plus accentuée que d'autres pour les pratiques ésotériques mais quelles que soient nos facultés, seul le travail nous fait progresser. Le coût d'un forage représentant un investissement important, il faut être sûr de ses résultats avant d'engager une personne, qui vous fera confiance parce que vous êtes ou vous vous dites sourcier, à faire "un trou" quelquefois de 150 mètres de profondeur. Pour la pratique de la sourcellerie une grande humilité est requise, chaque nouvelle recherche est un nouveau défit, une remise en cause de soi même, c'est une merveilleuse aventure faite de joie, ou de déception, si les résultats ne sont pas ceux escomptés. Mais lorsque l'eau est au rendez-vous, quelle satisfaction et quel bonheur ! ... Les personnes intéressées par la recherche d'eau et qui veulent se documenter je leur conseille, "comment j'opère" de l'Abbé Mermet ou "sources et sourciers de Michel hénique .